I will not try to sugarcoat this... the past couple of months have been pretty dark, on more than one level...
I had to confront many misbehaving demons, most of them thrown at me, who kept lingering about...
so, one dark such night, I wrote this;
it's not a poem it's a song, in french, désolé...
reading it again tonight I realized how much it is influenced by Mylène Farmer's songs... so I remembered a small painting I made a couple of weeks into the confinement we went through in the spring (I don't think it will be long before they impose another one here...)
... as soon as i finished it I felt it the tree reminded me of dear Mylène, whose music I love but I never felt it influenced me much... I guess i was wrong...
red again yes,
and
dark, dark times...
Je Sais Que la Nuit :
Je sais que la nuit
Me ment
Même quand elle me lance
Des anecdotes insondables
Je sais que la nuit
Me ment
Et qu’elle en a assez
De mes soupirs
Et mes désirs
Si incontrôlables
Et que s’évanouissent
Les consolations générales
Je n’en veux pas
Et que s’épanouissent
Les passions abyssales
Je n’en ris pas
Je sais que tes yeux
Me mentent
Même quand ils me percent
De flèches enflammées
Je sais que tes lèvres
Me blessent
Même quand elles me sourient
Et me laissent nu
Je sais que ta voix
Me perturbe
Même quand elle me raconte
Ce que je veux entendre
Et je sais, je sais
Je sais que la nuit
S’en moque
Et qu’en une seconde
Tous mes soupirs
Et mes désirs
Subiront son désordre
Et que s’évanouissent
Les consolations générales
Je les déteste
Et que s’épanouissent
Les passions abyssales
Maudites pestes
Et que se tordent
Les envies banales
Je les abhorre
Et loin de cette horde
Au final, au final,
Laisse-moi tomber