Friday, October 30, 2020

Rouge... again, again? let's make it dark... Mylène style...

I will not try to sugarcoat this... the past couple of months have been pretty dark, on more than one level...

I had to confront many misbehaving demons, most of them thrown at me, who kept lingering about...

so, one dark such night, I wrote this;

it's not a poem it's a song, in french, désolé...

reading it again tonight I realized how much it is influenced by Mylène Farmer's songs... so I remembered a small painting I made a couple of weeks into the confinement we went through in the spring (I don't think it will be long before they impose another one here...)

... as soon as i finished it I felt it the tree reminded me of dear Mylène, whose music I love but I never felt it influenced me much... I guess i was wrong...

red again yes,

and

dark, dark times...





Je Sais Que la Nuit :

 

Je sais que la nuit

Me ment

Même quand elle me lance

Des anecdotes insondables

 

Je sais que la nuit

Me ment

Et qu’elle en a assez

De mes soupirs

Et mes désirs

Si incontrôlables

 

Et que s’évanouissent

Les consolations générales

Je n’en veux pas

Et que s’épanouissent

Les passions abyssales

Je n’en ris pas

 

Je sais que tes yeux

Me mentent

Même quand ils me percent

De flèches enflammées

 

Je sais que tes lèvres

Me blessent

Même quand elles me sourient

Et me laissent nu

 

Je sais que ta voix

Me perturbe

Même quand elle me raconte

Ce que je veux entendre

 

Et je sais, je sais

 

Je sais que la nuit

S’en moque

Et qu’en une seconde

Tous mes soupirs

Et mes désirs

Subiront son désordre

 

Et que s’évanouissent

Les consolations générales

Je les déteste

Et que s’épanouissent

Les passions abyssales

Maudites pestes

Et que se tordent

Les envies banales

Je les abhorre


Et loin de cette horde

Au final, au final,

Laisse-moi tomber